Le Département est heureux de vous proposer la nouvelle exposition Aigües de Sébastien Frère au Château Royal de Collioure du 6 septembre au 27 octobre 2024.Le Département est heureux de vous proposer la nouvelle exposition Aigües de Sébastien Frère au Château Royal de Collioure du 6 septembre au 27 octobre 2024.Vernissage le vendredi 6 septembre à 18h30
[/vc_column_text][vc_empty_space][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]Sébastien Frère vit et travaille sur les premiers contreforts du massif des Albères.
Il a grandi au sein d’une maison d’artistes, avec sous les yeux des tableaux de maîtres, des livres d’art et les œuvres de son père Henri Frère, peintre, graveur et sculpteur, ami et disciple d’Aristide Maillol. Sa mère Raphaëlle est la fille du grand poète catalan Josep Sebastià Pons. Le sculpteur de Banyuls sur Mer et le poète d’Ille sur Têt s’y retrouvaient l’été. Ce foyer a été le berceau de son éveil artistique, sans oublier les noms de peintres amis tels François Desnoyer et Germain Bonel, entre autres, qui le fréquentait. Ces excellents exemples ont sans doute influencé son style qui s’est vraiment affirmé par la pratique des arts du feu. Il y a recherché une harmonie liant une calligraphie épurée à la richesse des effets de l’émail. Discipline à l’origine de la sûreté de son trait.
L’environnement comme première source d’inspiration L’œuvre de Frère est indissociable de son environnement. Vivant en pleine nature dans un moulin entouré de grands arbres, il jouit d’une inépuisable source d’inspiration et c’est donc tout un monde de roches, d’eaux et d’arbres qui sourdent de ses toiles …
Démarche Sébastien Frère à propos d’une toile intitulée Le grand plouf dit ‘’La mémoire et l’imagination sont étranges. Ainsi mon dernier grand format sur bâche a pris forme d’après le souvenir d’un profond gouffre dans lequel je pêchais enfant. Je voulais y figurer, dans une eau sombre, les reflets des roches, des feuillages et d’abord ceux du ciel. Une fois posés, ces reflets célestes ont pris le pas sur le premier projet, l’inondant du miroitement d’une lumière marine contemplée la veille. L’ancienne image s’est vue recouverte par le frais souvenir de la dernière, laissant toutefois transparaître la première composition’’.
L’imagination et la mémoire jouent donc un rôle central dans son processus créatif. Son approche est instinctive, spontanée. Ces transformations peuvent métamorphoser une femme en oiseau ou donner des formes humaines à des pierres, témoignant de la fluidité et de la richesse de son imagination.
Ce qui unit toutes ses œuvres, c’est la texture. Sur toile elle peut résulter de la simple trace dentelée du passage d’un rouleau dans un large et franc trait monochrome blanc sur noir, alors qu’une autre toile verra ses surfaces travaillées par des superpositions de glacis, créant une profondeur et une complexité unique. Sur papier c’est la technique du transfert qu’il préfère, cherchant à convoquer des accidents de l’empreinte venant enrichir une rapide composition. Une démarche vers l’immédiateté qui lui rappelle l’exclamation de l’ami peintre Germain Bonel : Ah ... faire d’un coup, d’une pochade une œuvre réussie !
Delphine Jonckheere
[/vc_column_text][vc_empty_space][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]En parallèle à l’exposition de Collioure, Sébastien Frère investi la chapelle de la Casa Restany à Amélie les Bains jusqu’au 3 novembre et à l’automne, l’Atelier Hermann, avenue Foch à Perpignan. sebastienfrere.fr
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