Ce mardi 19 novembre, Hermeline MALHERBE, Présidente du Département, a ouvert la « Soirée des apprentis » organisée par le Département en présence de Julien BARAILLE, Conseiller Régional, Robert BASSOLS, Président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat et des représentants des organismes de formation (GRETA, DDTES, CNFPT, IRTS), des maîtres d’apprentissages et des apprentis du Département. Cette soirée était l’occasion de valoriser l’apprentissage au sein de la collectivité.
A l’occasion de cette première soirée, Hermeline Malherbe a souligné “Cette année, le Département accueille plus de 40 apprentis. C’est une grande fierté de pouvoir mettre le pied à l’étrier à des jeunes en formation. C’est un bel investissement dans la ressource humaine et l’insertion. J’en profite pour saluer les maîtres d’apprentissage qui jouent un rôle clé dans le parcours des apprentis et l’ensemble des centres de formation avec qui nous travaillons en bonne intelligence. L’apprentissage est un enjeu auquel nous croyons fermement !”
Devant une centaine de personnes, elle a ajouté : “L’apprentissage comporte un double enjeu : c’est un véritable levier d’appui à l’insertion des jeunes et un soutien important à l’emploi dans un contexte social et économique compliqué. Vous pouvez compter sur le Département pour continuer à vous assurer un accompagnement de qualité, en vous fournissant les outils nécessaires pour acquérir, dans un environnement bienveillant, les compétences et aptitudes propres à votre formation !”
Avec un nombre croissant chaque année d’apprentis, le Département se positionne désormais comme un acteur incontournable parmi les employeurs publics locaux. Cet effort de la collectivité dans le développement de l’apprentissage s’inscrit dans les engagements pris dans le “Plan d’action pour l’insertion et la citoyenneté” voté par l’Assemblée départementale, dans lequel la collectivité s’était engagée à accueillir 20 apprentis. Cet engagement est largement dépassé puisque le Département a doublé son nombre d’apprentis :
41 apprenti-es : 25 femmes et 16 hommes
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18 dans le domaine technique
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13 dans le social
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10 dans le domaine administratif (dont 3 dans l’information numérique)
Cette hausse s’accompagne également d’une diversification des domaines d’apprentissage :
➢ Les organismes de formation développent leur offre de formation en proposant de plus en plus de diplômes via alternance, car les étudiants plébiscitent cette modalité leur permettant de financer une partie de leurs frais d’études. Les frais d’inscription sont à la charge de l’employeur et une rémunération est versée aux apprenti·e·s.
➢ À chaque campagne et ce depuis 2022, 10 contrats sont proposés sur les métiers dits en tension dans le secteur du social pour exercer les métiers d’assistant.e de service social, éducateur.rice. spécialisé.e. et conseiller.e en économie sociale et familiale.
➢ En nouveauté notamment cette année, de nouveaux métiers sont concernés : tel que conseiller en insertion professionnelle (titre de CIP), le métier en tension de tarificateur des établissements sociaux- et médico-sociaux
“J’ai 32 ans et j’ai engagé une reconversion professionnelle, il y a 3 ans. Je suis actuellement dans ma dernière année de BAC professionnel, au CFA de Rivesaltes en carrosserie peinture. J’ai toujours voulu faire cela petite, mais c’est un milieu masculin et étant une femme et de surcroit assez coquette, beaucoup de portes se sont fermées en région Parisienne. Quand je suis arrivée ici, il y a 5 ans, j’ai voulu me lancer et suis rentrée en formation au CFA de Rivesaltes. L’alternance se passe très bien. Je m’entends très bien avec mes collègues, je me suis très bien intégrée. Beaucoup aimerait et souhaiterait que je continue. Je passe mes examens en juin et j’aimerais par la suite être embauchée par le Département et continuer là ou je suis. L’alternance permet d’avoir plus de facilité, on a l’avantage de pouvoir montrer ses qualités et d’être accompagnée.”
“Je suis chef d’atelier et charpentier marin. Mon travail principal est de faire tourner l’atelier et d’accueillir les stagiaires, apprenties ou personnes en reconversion professionnelle. Je suis le tuteur d’Alexandre qui est dans sa deuxième année du Bac Professionnel. Cela fait deux ans qu’il est avec nous. A titre personnel, je trouve le rôle de tuteur très valorisant, on peut transmettre … et le savoir-faire ça se transmets quand on le maîtrise ! Le lien avec l’apprenti, c’est aussi un lien avec l’évolution du métier. Alexandre a 19 ans, il sort de l’école, l’approche est plus moderne. Et nous ca nous permet nous adapter et de parfois remettre en question certaines techniques. Le métier évolue sans nous et c’est important d’êre connecté. Lorsqu’il arrive, l’apprenti a des responsabilités, on est dans l’accompagnement permanent, mais il a des devoirs également. Il fait vraiment partie de l’atelier, il n’est pas réduit aux secondes tâches. Je veux ni le pousser, ni le tirer, on travaille ensemble, c’est ma philosophie d’apprentissage !”